22. juin 2021 | Personnes
22. juin 2021 | Personnes
Jan Baumgartner est responsable des examens des intermédiaires d’assurance AFA en formation. Son quotidien est varié, ses tâches sont diverses - surtout dans la situation actuelle. A l’approche des examens du printemps 2021, il a pris le temps de répondre à nos questions sur son métier.
En quoi consiste la tâche d’un directeur des examens?
Mon équipe et moi-même sommes responsables du bon déroulement des épreuves orales et écrites de l’examen d’intermédiaire d’assurance. Cela commence par l’organisation de l’infrastructure puis se poursuit par la planification de l’intervention des experts examinateurs et la préparation des épreuves orales et écrites. Nous envoyons ensuite les convocations aux candidats et aux experts et nous leur fournissons toute la documentation nécessaire. Les épreuves proprement dites se déroulent chaque année pendant plusieurs semaines dans toute la Suisse. Au total, il y a 2000 à 3000 candidats qui se présentent à l’examen chaque année. Une fois les épreuves terminées, on organise la consultation des copies ayant obtenu des résultats insuffisants et on procède au traitement des oppositions éventuelles. Pour ma part, je suis responsable de tous les contenus de l’examen, de la gestion des experts et du traitement des oppositions. Je contribue également à la mise en place de divers projets.
Il y a donc beaucoup à faire…
Effectivement. Il est clair que sans mon équipe de choc, on ne pourrait pas s’en sortir.
Qu’est-ce qui a changé avec le Covid?
Depuis le Covid, on doit réagir encore plus rapidement aux retournements de situation. En fait, nous ne pouvons plus rien planifier longtemps à l’avance, car la situation peut changer brusquement. Cela fait appel à la compréhension et la capacité d’adaptation de toutes les parties prenantes. Heureusement, chacun coopère au mieux, comme je peux le voir tous les jours.
Qu’est-ce que tu préfères dans ton travail?
J’adore être «en déplacement», que ce soit pour la tenue d’examens ou pour la mise en place de projets ou de formations d’experts. Mais j’aime aussi le travail de bureau, par exemple le traitement des oppositions. J’aime toutes les facettes de mon métier, en particulier parce qu’elles sont très diverses et que chaque jour, il peut arriver quelque chose d’inattendu.
Quelle a été la situation la plus drôle que tu as vécue dans le cadre d’un examen?
J’ai vécu quelques situations comiques, mais jamais en lien avec un examen. Les enjeux sont importants, il faut donc que tout se déroule sérieusement. Il n’y a pas de place pour ce qui est «drôle». Mais ce qui je me réjouis profondément chaque fois, ce sont les bonnes performances des candidats.
Qu’est-ce que tu attends avec plaisir, par exemple pour cette année?
J’attends avec impatience le moment (peu importe quand) où nous pourrons de nouveau organiser les examens selon des modalités normales, sans appliquer les mesures de protection liées au Covid-19. Au niveau personnel, j’attends avec impatience la reprise des matchs de foot avec la présence de spectateurs dans les stades. Et bien sûr, j’attends toujours avec impatience mes prochaines vacances.
A quoi faut-il faire particulièrement attention pendant les épreuves d’examen?
Pendant les examens, nous veillons particulièrement à ce que tous les candidats soient dans les mêmes conditions, à ce que les questions d’examen soient équilibrées et équitables, et nous nous efforçons de créer une ambiance à la fois sérieuse mais néanmoins agréable et, dans la mesure du possible, détendue.